Cette âsolutionâ a lâair bien anodine, mĂȘme il sâagit dâune consommation modĂ©rĂ©e. Le problĂšme survient lorsquâon commence Ă en avoir besoin pour se sentir dĂ©tendu, pour sâendormir, pour se âviderâ la tĂȘte, parce que câest exactement ce qui se passe Ă l'intĂ©rieur de notre cerveau. On le vide⊠đ§
Si lâivresse procure un effet âdĂ©contractantâ, il est dĂ» Ă la potentialisation des systĂšmes dâinhibition en agissant particuliĂšrement sur les rĂ©cepteurs du GABA (neurotransmetteur inhibiteur), mais aussi sur les rĂ©cepteurs au glutamate responsables de la plasticitĂ© synaptique (synapses = lieu de contact entre les neurones).
Lâaction de lâalcool sur les rĂ©cepteurs au glutamate empĂȘche cette plasticitĂ© neuronale Ă lâorigine des pertes de mĂ©moire et dâimpression des souvenirs, le
trouble cognitif le plus connu aprĂšs une forte consommation dâalcool.
Dans le cas dâune consommation abusive et rĂ©guliĂšre, il est
Ă©vident quâen plus des fonctions cognitives, tout lâorganisme le pĂątit jusquâĂ dĂ©velopper le syndrome de Korsakoff : la dĂ©gĂ©nĂ©rescence des neurones dans le cerveau .
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